est une association qui bricole
des films d’animation rassemblant
amateurs et professionneLS
nous prônons l’autogestiON,
la culture libre en général et l’utilisation de
logiciels libres en particulier

Pour résumer, dans le monde de l’informatique ouvert – qui partage le code informatique des programmes- il y a deux courants principaux.

Logiciel libre

Il y a celles.eux du logiciel libre, qui affirment le droit de l’utilisateur à choisir la manière dont il peut utiliser son outil (informatique). Cela implique qu’il puisse librement

  • exécuter
  • étudier
  • redistribuer
  • améliorer

une ressource (initialement un logiciel informatique, mais on peut l’appliquer à n’importe quel outil ou réalisation humaine). Cela implique que cette ressource soit placée en accès libre et que des droits juridiques protègent la liberté de l’utilisateur à pouvoir réaliser les quatre actions sus-cités.

Open-Source

Ceux.elles qui se réclament de l’open-source s’intéressent essentiellement aux méthodes de développement des outils dont le code source est accessible. Pour eux, il est utile de permettre à tous.tes d’améliorer le logiciel, car cela augmente le potentiel de développement d’un logiciel par rapport à s’il n’était entretenu que par l’équipe réduite d’une entreprise.

On peut considérer l’open-source comme une tentative de récupération capitaliste du mouvement du logiciel libre : elle vise en effet à s’approprier le travail d’une communauté travaillant sur un logiciel dans différentes conditions, rémunérés ou non.

Dans le mouvement de l’open-source, les développeurs sont au centre des considérations, pas l’utilisateur. On ne lui garantit pas de protection quant à l’usage qu’il peut faire des logiciels open-source. Il peut y contribuer, mais elles restent la propriété d’une entreprise ou d’un individu.

Les promoteurs.ices de l’open-sources, donnent une teinte méritocratique à ce choix politique : l’open-source permet à des talents de se révéler grâce à leur investissement dans des projets ouverts. Les entreprises qui ouvrent leur code source seraient plus résilientes face aux fluctuations économiques.

Qu’est-ce que cela change pour vous et moi ? Rien.

L’open-source comme outil d’une démarche libre

Rien n’empêche de renverser ce mécanisme.

Dans le cas de Hop ! Studio, nous nous réclamons libres et open-source.
Libre d’abord, open-source ensuite.

En utilisant des outils libres, nous amorçons un échange dans lequel nous renonçons à la possession. Nous ne possédons pas les outils que nous utilisons car ils ont été fabriqués librement par d’autres.
Nous ne possédons pas non plus le résultat de notre travail. Il doit être partagé à son tour afin que d’autres puissent se l’approprier, comme nous l’avons fait avec les matériaux de départ.

L’open-source peut donc intervenir ensuite comme un outil de confiance dans cet échange de bons procédés. Nous pensons qu’il est nécessaire de donner un accès libre tout ce qui peut l’être, et ce pour de multiples raisons :

  • Les films doivent être accessible aussi largement que possible (notamment grâce à leur licence) afin qu’un maximum de personnes puisse les voir. C’est le rôle de notre comité de développement.
  • Les outils que nous utilisons doivent être promus et documentés, afin que d’autres puissent se les approprier. C’est le rôle des comités technique et éducatif.
  • Les éléments de fabrication des films (décors, personnages sous forme de fichiers numériques par exemple) doivent également être partagés afin que d’autres puissent les utiliser pour faire les leurs. Cette tâche incombe au comité de lecture.
  • Tous les éléments budgétaires doivent être accessible au public, le financement doit être clair et identifié. C’est ce que fait le comité financier.

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